Interview de l’invité surprise de l’édition 2018 : le Peylat, 1610m
Cette année, point de Puy de la Tourte au programme sur notre grand trail 69km, mais nous ajoutons un nouvel invité, le Peylat ! Laissons-le nous dire quelques mots :
Bonjour, pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?
Oui bien sûr. Je suis le Peylat, ou Suc Gros, je culmine à 1610m, j’ai environ 13 millions d’années (oui on est un peu vieux en Auvergne, rien à voir avec les petits jeunes des Alpes ou des Pyrénées !). Je me situe entre le Suc de la Blatte et le plateau du Luchard. Je suis plus haut que mes voisins les plus proches, mais moins grand que la Tourte où vous passiez auparavant. Mais j’offre tout de même une belle vue sur les deux vallées autour de moi, avec le Roc des Ombres et le Puy Violent d’un côté, et le Niermont (où vos coureurs vont également passer) et le Peyre Arse de l’autre. Le Puy Mary est un peu caché par la Tourte par contre.
Y a-t-il des difficultés particulières pour vous franchir ?
Oh non, une petite montée d’une centaine de mètres de D+, sur un terrain meuble et vert, il n’y a pas vraiment de chemin, mais il suffit de suivre la crête ! Quelques rochers sur le haut, globalement c’est une montée un peu pentue mais pas difficile techniquement parlant. Je suis situé au km 41 environ, donc la fatigue pourrait commencer à se faire sentir. Je suis grosso modo la dernière vraie difficulté de votre parcours. Une fois le sommet atteint, vous suivez tout simplement la crête, c’est roulant et avec une super vue. Vous redescendez après le Pas Rouge, quelques rochers sur le passage, mais rien de comparable à la Brèche de Roland.
Ça vous fait plaisir d’être le nouveau venu de l’édition 2018 ?
Oui bien sûr, parce que vous savez, je ne suis pas le puy le plus connu du Cantal ! Tout le monde passe au Puy Mary, au Plomb du Cantal, voir au Chavaroche, au Puy Violent ou au Peyre Arse. Je vois passer les coureurs de la Pastourelle et les vôtres juste en dessous de moi, au Pas Rouge et sur le GR, depuis quelques années. Les uns dans un sens, les uns dans l’autre, mais personne ne monte me voir ! Ça m’attriste forcément un peu. Donc cette année je suis ravi de pouvoir faire un peu transpirer vos coureurs et leur offrir une belle vue sur nos vallées et mes voisins.
Merci pour ces informations, et à bientôt le 1er Septembre ! Et afin d’illustrer ces paroles, une petite vidéo du passage au sommet pour vous donner l’eau à la bouche (ou la sueur au front…) :